La Ministre des Droits et de l’Autonomisation des Femmes Hawa Beavogui en compagnie de la Directrice Générale des Centres de l’autonomisation a effectué jeudi 17 décembre 2020, une visite du terrain dans plusieurs Centre d’Autonomisation des Femmes de Conakry.
Objectif, s’enquérir des réalités sur le fonctionnement de ces centres qui forment les femmes et filles défavorisés en Guinée.
Au CAF de Kaloum, la Directrice du centre Hadja Fanta Camara a fait savoir à la ministre quelques réalisations et les perspectives en cours.
» Au titre d’outils, je voudrais vous présenter une liste non exhaustive des réalisations. Notre centre a formé des Promotions de Marie Jeanne composées de 60 apprenantes avec succès, la promotion de Saran Keita composée de 50 apprenantes avec succès. La formation en informatique de basse est en cours d’exécution. Concernant les contractuel, je voudrais vous énumérez l’insuffisance d’espace dont on est obligé de former moyennes d’apprenantes dans les métiers » Déclaré-t-elle.
Quant à la Directrice Générale de CAF de Cameroun Mme Aye Keita, l’infrastructure de son centre est Composée de 32 locaux qui abritent les filles et femmes déscolarisées, non scolarisées, désœuvrées, les filles mères venues des différents quartiers de Conakry dans les filières ci-après: « 95 apprenantes en Couture, 50 apprenantes en Broderie,90 apprenantes en Coiffure; 25 apprenantes en Perlage; et en fin 15 apprenantes en Informatique de Base dont 9 filles en situation de formation dans une des filières Soit un total de 275 filles et femmes apprenantes. Ces apprenantes sont encadrées par un personnel dynamique et motivé » explique –t-elle.
De son côté, la ministre Hawa Beavogui a précisé que l’autonomisation des femmes est une priorité pour le président Alpha Condé. « Donc je voudrais que nous réussissons à faire de l’autonomisation des femmes une réalité en République de Guinée. Ma vision c’est au-delà de l’apprentissage, la sensibilisation. Parce que je vous dit, vous ne faites que l’apprentissage des filles et des femmes défavorisés, mais il faudrait d’avantage nous impliquons dans la sensibilisation et surtout rentabiliser ce que nous faisons parce que vous faites 9 filières, vous enseignez, vous apprenez les jeunes filles et les jeunes femmes, dans différentes filières ».
Plus loin, elle a souligné qu’il va falloir rentabiliser les activités qui sont opérés dans les centres d’autonomisations des femmes.
« il ne faudrait pas qu’on compte seulement sur la subvention de l’Etat mais, nous même si nous parvenons à faire des centres de véritables vecteur de mobilisation de ressources financières, nous pouvons aider les filles et femmes qui sont formées au sein de centres d’être efficacement réinsérer, leur faire participer à la réinsertion socio-économique . Alors il faut qu’on met ce mécanisme là en place » persiste la ministre.
Ibrahima Sory Camara