Apres avoir été citée dans une affaire de détournement d’un montant de 200 milliards de francs guinéens, actuelle ministre de l’enseignement technique, madame Zénab Nabaya Dramé n’a pas tardé pour se faire entendre.
Dans une publication sur sa page Facebook, la ministre Zénab Nabaya Dramé a indiqué aux détracteurs de prendre son poste, mais de ne pas toucher à son honneur !
« Je ne suis pas émue, ni ébranlée par votre publication, car autant qui est coupable doit s’expliquer, je ne vois pas de raisons pour un innocent de se justifier. En attendant que vous n’apportiez la preuve des » faits » révélés dans votre » enquête » auprès sans doute de sources douteuses, je vous pardonne votre outrage et votre outrance. C’est dommage pour notre pays que la presse, très souvent, soit complice de cadres et personnalités qui ont prospéré dans la délation, le mensonge, le clientélisme, et pour parvenir á leurs fins sont prêts à tout, à abuser de tout le monde, quitte à détruire des vies et des réputations établies ».
Poursuivant, elle précise que Dieu aide le pays et le Président à se débarrasser enfin du mal, du carriérisme et des intrigues qui minent l’administration et font depuis toujours le malheur de la Guinée.
« J’insiste, je n’ai rien à me reprocher ni à cacher. Le moment venu, la vérité sera connue de tous et Dieu rendra justice. En attendant, j’informe, – pour ceux qui s’en inquiéteraient ou en douteraient de bonne foi- , que je n’ai été, à ce jour, mise en cause dans aucune affaire relevant de ma gestion actuelle ou antérieure : à commencer par Monsieur le Président de la République, personne ne m’a encore incriminé ou interpellé à propos de prétendus détournements, encore moins m’intimer de rembourser quoi que ce soit. Je défie quiconque de prouver le contraire ».
Plus loin, Zenab Nabaya se dit consciente une course est engagée pour sa succession à la veille du remaniement ministériel qui aiguise les pires appétits et nourrit des tensions mortelles entre d’innombrables » ministrables ».
« Je ne m’en préoccupe pas. Mais, mon honneur et ma réputation de femme, si. Au prix de ma vie, je les défendrai. Il y a le procès des hommes et le tribunal de Dieu ». Conclut-elle
Fanta Kamano