Déjà a-t-il confié certains cadres des partis politiques ont été reçu dans ce sens pour lutter contre la pathologie de Covi-19. « J’ai déjà reçu beaucoup cadres de partis politiques, ils m’ont demandé, ce qu’il faut pour leurs regroupements », a indiqué le directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Dr Sakoba Kéïta. Pour lui les directives sanitaires d’hygiènes sont de mise comme au temps de l’épidémie d’Ebola.
« On va profiter pour passer le message aux partis politiques. Il y en a même qui ont dit qu’ils peuvent acheter des kits pour encadrer leurs regroupements. On n’interdit pas leur réunion mais les mesures de contrôle sanitaire qu’on vient de souligner reste valable pour eux ».
Avant de poursuivre qu’au moment d’Ebola qu’ils avaient tenu deux réunions d’union sacrée. « Et en ce moment, c’était vraiment la campagne présidentielle, la tension était au plus fixe. Donc on a fait des réunions avec la société civile, les partis politiques et les partenaires, chacun s’était engagé à ne pas utiliser l’Ebola dans le dénigrement de l’autre et d’appliquer les mesures de contrôle », a-t-il ajouté.
Pour lui, l’union sacrée est nécessaire, bien qu’a-t-il dit la pandémie n’a pas encore atteint le niveau communautaire en Guinée. « On ne le souhaite pas, le jour que ça va devenir communautaire, puise qu’actuellement nous sommes au niveau de la représentante de l’Union européenne, il n’y a pas encore de Guinéenne autochtone qui soit infecté. Mais attention on a des employés qui travaillent avec eux, nous sommes en train de les suivre, s’il y a des cas positifs parmi eux, on est obligé de faire une telle réunion pour que le problème de coronavirus qu’on en sorte. Donc il faut éviter des mots de dénigrement lors de campagne. Respectons les mesures de contrôle pour que le covi-19 ne prenne pas de l’ampleur en Guinée », a affirmé Dr Kéïta de l’ANSS.
Kataco Katom