Plus de question pour résoudre l’épineuse équation pour une sortie de crise dans le secteur de l’éducation.
C’est un refus et un manque de volonté de la part du gouvernement. L’État est bel et bien en mesure de payer à plus de 8 millions par enseignant sans compter sur l’opération en cours qui consiste à épurer le fichier et reverser les économies pour la majoration des salaires. Ce n’est qu’une pure chimère.
Et pourtant, la solution est simple.
Au lieu de prendre des dizaines de milliards de nos francs et les distribuer aux citoyens pour un semblant d’éradication de la pauvreté avec l’ANIES, le mieux serait de satisfaire les réclamations du SLECG afin de préserver l’école guinéenne.
Au même moment, ce sont des milliards qui sont dilapidés par l’État pour son funeste projet de nouvelle constitution. Sans faire cas du train de vie insolemment doré des valets de la République et autres courtisans.
Le gouvernement dit à qui veut l’entendre que le pays est dans une phase de moisson économique après la période charnière des réformes. Alors si cela s’avère, pourquoi ne pas faire face au SLECG?
L’enseignant n’est pas condamné à la précarité. Sa situation doit être chamgeante et l’État est en mesure de faire plus. Ce n’est pas quand même de la mer à boire ni d’une montagne à déplacer surtout quand on réalise une croissance économique excédentaire.
Soit l’ANIES est un coup de bluff politique ou la croissance économique déclarée n’est qu’une poudre de perlimpinpin. On pourrait ainsi dire que l’État est rattrapé par son mensonge avec une croissance rapide à deux langages, pardon, à deux chiffres.
Jusqu’à preuve du contraire, le SLECG a raison et le gouvernement a tort.
ANIES seule peut au nom du partage de la prospérité nationale, satisfaire les demandes du SLECG sans trop faire perdre nos enfants.
C’est bien possible. Il faut juste exprimer la volonté et le ciel vous aidera.
Gagnons en temps!
Habib Marouane Camara