La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a réuni mercredi 13 novembre 2019 à Conakry, plusieurs acteurs des partis politiques autour de la 4ème réunion du Comité Inter-Parties (CIP).
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’informer et échanger sur l’état de la mise en place et formations des CARLES, l’identification des électeurs sur le terrain, l’avancement des préparatifs et calendrier des opérations de révision des listes électorales.
Selon Bakary Mansaré, vice-président de la CENI, le présent CPI se justifie par le souci de la CENI d’éclairer davantage, la compréhension des acteurs sur les différentes étapes de la mise en œuvre du chronogramme et surtout sa volonté d’organiser des élections législatives inclusives, transparentes et libres dont les résultats seront acceptés de tous.
« La réalisation du chronogramme de ces élections, en occurrence les prochaines législatives doit se faire avec une large implication des acteurs concernés pour mener à bien les opérations électorales. Cette implication doit se faire à plusieurs niveaux et à travers plusieurs canaux qui doivent assurer l’échange et le partage d’informations fiables entre toutes les parties prenantes du processus ».
Pour lui, l’absence d’informations pertinentes des acteurs sur l’ensemble des opérations du processus électoral, peut entrainer des difficultés majeures pour la mise en œuvre des activités du chronogramme. D’où l’importance de ces rencontres à chaque étape essentielle du chronogramme.
« C’est pour des raisons de transparence que la CENI organise ce Comité Inter Parties (CIP) pour informer, échanger et partager avec les acteurs sur les avancées de la mise en œuvre du chronogramme des élections législatives » explique-t-il.
De son côté, Directeur résident du NDI, Paul Amegakpo, a fait savoir que cette rencontre vise à échanger avec les acteurs politiques en vue d’aller vite aux élections législatives dans la transparence.
« Nous sommes déjà sur la ligne droite vers prochaine élections législatives. Les opérations deviennent intenses, surtout la phase de révision des listes élections qui s’annonce avec une tout une pile d’activités qui mérite d’être porté à la connaissance des citoyens , mais aussi des acteurs directement impliqués dans les élections qui sont les partis politiques ».
« Le CIP permet d’apporter de la bonne information et d’échanger avec ces parties prenantes sur les points de préoccupations afin de lever tout équivoque. Les élections sans la transparence ne servent à rien parce qu’il faut renforcer la confiance des acteurs dans le processus. Et cela passe par ce cadre d’échange et de recherche du consensus » a-t-il indiqué.
Ibrahima Limbita Camara