Le Conseil National des Organisation de la Société Civile Guinéenne CNOSCG a organisé, lundi, 07 octobre 201 à Conakry, l’atelier de validation des stratégiques de plaidoyer et de communication pour la promotion de la nutrition.
Cette rencontre de deux jours s’inscrit dans le cadre de renforcer la capacité des organisations de la société civile dans la promotion de la bonne nutrition en Guinée.
Selon le président du CNOSCG, Dr Dansa Kourouma, la Guinée fait partie des pays qui se trouvent dans la zone d’insécurité alimentaire, mais également où le taux de la mal nutrition est chronique et dépasse les 30%.
« C’est ainsi que les partenaires ont décidé d’appuyer la Guinée de se doter d’une politique nationale multi sectorielle de lutte contre la mal nutrition dans le pays. Le CNOSCG a été identifié comme organisation de la société civile qui va être chargée de la mise en œuvre de la composante mobilisation sociale de ce projet avec pour finalité de remettre à la surface, la problématique de la mal nutrition. Aussi, renforcer la capacités des organisations de la société civile à la base, mais aussi des groupements de femmes dans le cadre de la compréhension de la problématique de la mal nutrition mais également dans le cadre de l’amélioration des conditions d’alimentation des enfants, surtout de l’allaitement maternel ».
Plus loin, il a fait savoir que ce projet va former plusieurs personnes qui, à leurs tours, vont former les groupements de femmes dans les zones rurales sur la nécessité de la nutrition en Guinée.
« Nous allons former en tout 600 personnes dans les 40 communes de convergence et les ONG qu’on formera dans les préfectures, vont aller former dans les sous-préfectures les groupements des femmes. On va les apprendre les actions essentielles en matière de nutrition alimentaire et les donner les messages clés pour renforcer l’allaitement maternel. Il y aura environ 120 organisations de la société civile à travers le pays qui vont être encadrées, une quarantaine de groupement qui vont à leur tour faire des actions de sensibilisation ».
« A la fin du projet, on s’attend à 6 mille âmes adolescentes qui vont bénéficier des informations de qualité dans le but de changer leurs habitudes et leur mode alimentaire surtout dans le cadre de l’allaitement maternel des enfants mais aussi des équilibres alimentaires pour les enfants qui ne sont pas allaité »explique-t-il Dr Dansa Kourouma
Pour finir, il a indiqué que ce n’est pas seulement un problème du ministère de la santé, c’est un problème de tous les départements ministériels pour sauver la Guinée.
Ibrahima Limbita Camara