L’étude d’évaluation sur la représentativité des femmes dans les administrations publiques (centrales, décentralisées et déconcentrées) et privées en République de Guinée, appuyé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a été présentée hier Jeudi 22 Aout 2019 à l’Hôtel Riviera à travers un atelier qui a réunies des femmes des départements ministériels et de différentes corporation, des actrices majeures de la société civile, du Ministère de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’Enfance, des cellules genre de l’administration et des ressources humaines, sous le Management du Point Focal genre du Bureau PNUD Guinée, Mme Safiatou Kaba.
Cette Etude vise à combler une sérieuse insuffisance en termes de données sur le sujet. En effet, seules les statistiques d’institutions comme l’Assemblée nationale permettaient d’appréhender la question.
L’objectif de l’atelier était de présenter les résultats de l’étude nationale sur la représentativité des femmes dans l’administration publique (centrale, déconcentrée et décentralisée) et dans le secteur privé guinéen pour un plaidoyer en faveur de leur meilleur positionnement.
Au-delà des données générées, l’atelier a constitué un lieu idéal pour discuter des critères, des hypothèses sur lesquels reposent la collecte de données.
Il est important de rappeler que depuis son indépendance, la Guinée s’est engagée à faire des questions de l’égalité des sexes et la promotion des femmes, un objectif important de son développement. A cet effet, elle a pris des décisions fortes à travers des textes de loi et des engagements solennels, aussi bien sur le plan national, qu’à l’international. Globalement, ces engagements, comme défini dans sa Politique nationale du genre (PNG), portent notamment sur l’amélioration de la représentativité des femmes au niveau des instances de décision du pays. En effet, la représentativité des femmes est un objectif majeur et un indicateur pertinent de la plupart des politiques du genre. Ses tendances chiffrées permettent d’apprécier l’équité entre les sexes ; et plus globalement l’efficacité même des politiques de promotion de la femme.
Ainsi, la Présentation de cette étude sur l’établissement des données statistiques fiables sur le degré de représentativité des femmes aux postes de décision dans les administrations publiques (centrales, décentralisées et déconcentrées) et privées a permis de rouvrir le débat sur la représentativité des femmes dans les instances de décisions et dans les structures administratives et dans le secteur privé.
Les échanges et discussions qui suivi la Présentation de l’Etude par le Consultant ont permis d’identifier les obstacles à la faible présence des femmes aux postes de responsabilité et de proposer des pistes de solutions pouvant contribuer corriger cette défaillance.
Avec PNUD-Guinée