Les membres de la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale (CGCPI) ont animé jeudi 18 juillet 2019 à la maison commune des journalistes à Conakry, une conférence de presse pour annoncer la célébration des vingt un (21) ans d’existence de ladite institution judiciaire.
L’occasion a été mise profit par les membres de la Coalition Guinéenne pour la CPI de revenir sur certaines violations de droit de l’homme que le pays a connu ces derniers.
Selon Salamata Bah, membre, au moment de cette célébration, les Guinéens sont victimes de cas graves de violations des droits de l’homme, notamment l’interdiction du droit de manifestation sur toute l’étendue du territoire national, les arrestations illégales et des poursuites judiciaires contre les citoyens qui s’opposent à l’adoption d’une nouvelle constitution et à un troisième mandat pour l’actuel Président de la République et aussi les violences répétées de la liberté d’expression.
« Pour toutes ces raisons, la CGCPI affirme solennellement son opposition à l’adoption d’une nouvelle constitution et à un troisième mandat. Notre organisation précise qu’un tel projet ne constitue nullement une priorité pour la Guinée et risque d’engendrer des conséquences graves et inimaginables pour les populations guinéennes, qui pourraient entraîner des crimes graves relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale».
Ibrahima Limbita Camara