Les travaux de la retraite 2018 du système des Nations unies (SNU) en collaboration avec le gouvernement guinéen, ont démarré mercredi 15 mai 2019 à Conakry autour du thème : « le gouvernement et le SNU, dans l’action du développement ».
Cette rencontre de deux jours vise à tirer les leçons de la première année de la mise en œuvre de Plan cadre des Nations unies pour l’aide au développement (PCNUAD) 2018-2022 dans l’esprit « Unis dans l’action », en vue de répondre aux attentes du gouvernement guinéen dans la réalisation de ses priorités de développement inscrites dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).
À l’occasion, le coordinateur pays par intérim du système des Nations unies en Guinée,Pr. Georges Alfred Ki-Zerbo a souligné que cette retraite est une opportunité annuelle pour l’équipe du système des Nations unies d’examiner son travail en appui à l’agenda de développement économique et social de la Guinée après la mise œuvre du plan cadre qui couvre la période 2018-2022.
« Nous allons examiner ce que nous avons pu faire en 2018, ce que nous sommes en train de planifier ou de réaliser en 2019, aligner avec les priorités nationales dans les différents domaines du développement de la gouvernance, le renforcement du capital humain, des ressources environnementales, du développement durable et aussi au niveau de tous les services sociaux de bases. Ensuite, nous allons échanger sur nos attentes mutuelles au sein de l’équipe ».
« Vous savez que l’aide doit être harmonisée et alignée aux priorités du pays pour être plus efficiente et d’aller vers plus de cohérences de l’action du système des Nations unies ».
Parlant des forces et des faiblesses, Pr. Georges Alfred Ki-Zerbo a précisé que le système des Nations unies a comme force sa présence dans les pays, il a comme force aussi sa neutralité générale.
« Ces valeurs qui sont les valeurs liées aux droits humains à l’équité, à la justice sociale, aux questions liées aux genres, à la capture du dividende démographique à l’innovation. Donc, tout ça c’est des valeurs que le SNU apporte dans le cadre d’un partenariat plus large, nous ne sommes pas seuls, nous avons des partenaires multilatéraux et bilatéraux très actifs et très puissants dans le pays avec lesquels nous devons aussi collaborer ». A-t-il martelé.
Sorel Damouya Camara