Les enseignants contractuels de la préfecture de Labé ont prit d’assaut, lundi, 6 mai 2019, les rues de la commune urbaine, pour réclamer le paiement de leurs primes pour le compte des trois de grève déclenchée en février dernier par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).
Cette manifestation ou marche pacifique qui a débuté tôt a commencé devant le stade Saifoulaye Diallo pour prendre fin devant l’Inspection régionale de l’Education (IRE) de Labé.
« Nous avons confectionné des pancartes sur lesquelles, nos slogans y sont mentionnés comme vous l’avez vu. Nous avons fait le tour de la corniche en passant par le carrefour Bilaly jusqu’à l’IRE via le rond point Hoggo M’Bouro, le rond point de l’hôpital régional, la préfecture, la direction préfectorale de l’Education (DPE). Il n’ya pas eu de problème ou des injures parce que, notre objectif est de nous faire entendre », a expliqué, le Coordinateur régional des enseignants contractuels de Labé, Mamadou Cellou Diallo.
Poursuivant, il dira que : « l’objectif de la sortie est de dénoncer le calvaire et l’injustice que subissent les enseignants contractuels. Nous avons été recrutés suite à un appel d’offres après avoir une évaluation théorique et pratique. Après avoir servi trois mois, nous avons été tout simplement remerciés sans aucune mesure d’accompagnement. Même la prime d’encouragement qui nous avait été octroyée, ne nous a pas donné ; ils disent que Labé ne doit pas recevoir cet argent, comme si Labé ne fait pas parti de la Guinée. Si non, il est inconcevable que nos collègues de Tougué soient payés et que nous à Labé, nous ne sommes pas pris en compte ? ».
En conclusion, Mamadou Cellou Diallo précise que : « Si vous regardez dans les registres et documents administratifs des écoles, vous verrez que les enseignants contractuels de Labé ont aussi enseigné. Partout, les autorités nous ont écouté et ont promit de faire remonter nos revendications à qui de droit. Et nous attendons de voir avant d’entreprendre d’autres action ».
AGP