En visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire depuis le 25 avril, le président Alpha Condé demande une coopération des États africains pour la sécurité transfrontalière.
Cette visite de 72 heures du président guinéen chez son homologue ivoirien Alhassane Dramane Ouattara s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre leurs deux pays notamment la matérialisation des frontières.
Les deux chefs d’État ont évoqué des questions d’intérêt sous régional comme le terrorisme qui progresse en Afrique de l’ouest.
« Nous devons faire très attention au développement du terrorisme tantôt c’était au nord du Mali mais aujourd’hui ça progresse. C’est facile d’arrêter un touareg aux frontières mais quand c’est un malinké, peulh ou mossi on ne peut pas d’autant que les familles se trouvent des deux côtés « a fait remarquer le président Alpha Condé.
Pour le chef de l’État guinéen, la frontière ivoiro-guinéenne est une zone fragile devenue aujourd’hui une poudrière à travers les minorités qui l’habitent où circulent les armes à cause des guerres qu’ont connues le Liberia et la Sierra-Leone.
Il appelle à une coopération militaires entre la Cote d’Ivoire et la Guinée pour sécuriser les frontières » On ne peut pas développer nos pays s’il faut consacrer l’essentiel du budget à acheter les armes » a conclu le président Condé.
Avec AGP