Dans un discours télévisé à la nation, le général Awad Ibn Auf a annoncé qu’il renonçait au pouvoir. Dans la foulée, il nomme le général de corps d’armée Abdel Fattah al-Burhan à la tête du conseil militaire.
Une nouvelle qui est accueillie dans les rues de Khartoum, la capitale, par une liesse populaire.
Toutefois, les dirigeants des protestations annoncent qu’ils resteront dans les rues tant que les militaires n’ont pas assuré le transfert immédiat du pouvoir à un gouvernement civil.
Le nouveau leader du conseil militaire, le général Abdel Fattah al-Burhan, est descendu dans la rue pour s’entretenir avec les manifestants qui exigent l’abolition des « décisions arbitraires prises par des dirigeants qui ne représentent pas le peuple ».
Ils réclament également l’arrestation de « tous les symboles de l’ancien régime qui ont participé à des crimes contre le peuple ».
« Tant que nos exigences ne seront pas pleinement satisfaites, nous devons poursuivre notre sit-in au Commandement général des forces armées « , ont-ils déclaré.
Le porte-parole de la police, a annoncé qu’au moins 16 personnes avaient été tuées par des balles perdues lors des manifestations de jeudi et vendredi dans la capitale.