Le comité de pilotage de formation du Ministère des Mines et de la géologie a organisé du 10 au 12 Avril 2019 à Conakry, la 8ème session du programme de formation à l’intention des cadres dudit ministère et des ministères partenaires (transports, Travaux Publics, Environnement, administration du territoire, Ville et Aménagement du territoire,) dans un réceptif hôtelier de la place avec une cinquantaine de participants.
Cette 8ème session de formation s’inscrit dans le cadre principal des thèmes qui traitent des questions de « Revenus et Participation de l’Etat » dans l’intérêt capital pour toute l’administration, notamment l’administration minière et les administrations en charge du budget de l’Etat.
Dans son discours de circonstance, le Directeur Général du bureau de Stratégie et de Développement (BSD) Aboubacar Kourouma a fait savoir ceci : « le secteur minier est l’un des principaux moteurs de la croissance économique du pays. Il compte déjà pour environ 83% des recettes d’exportation et 14% du PIB et doit continuer à se développer de manière responsable et durable, non seulement pour accroître sa contribution directe à l’économie nationale, mais surtout pour devenir, le catalyseur de la transformation structurelle de l’économie guinéenne ».
« Pour ce faire, l’administration minière dont nous sommes acteurs, a pour rôle de mener une politique visant à stimuler l’activité minière en attirant des investissements dans le secteur afin de développer des projets miniers. C’est de ces projets que l’Etat tire ses revenus miniers qui lui permettront de faire face à ses responsabilités auprès des populations. » Explique-t-il.
Pour lui, cette 8ème session va permettre aux participants d’être outillés sur les questions de la participation de l’Etat à la gouvernance des projets miniers ainsi que des revenus que tire l’Etat des projets miniers.
« Ces sujets sont abordés sous différents angles : que ce soit celui de la participation de l’Etat au capital des sociétés minières, des conventions de joint-venture, des pactes d’actionnaires, des stratégies de gouvernance des sociétés minières, sans oublier l’angle de la fiscalité minière et des enjeux particuliers qu’elle pose dans le secteur particulier que sont les mines ». Conclut-il
Ibrahima Limbita Camara