L’ex-président égyptien Hosni Moubarak a demandé mercredi l’autorisation de l’actuel chef de l’Etat égyptien, Abdel Fattah al-Sissi pour révéler des informations « sensibles » sur des attaques durant la révolution.
L’ancien président égyptien âgé de 90 ans comparaissait, pour témoigner contre son successeur, Mohamed Morsi destitué par l’armée à la suite d’un soulèvement populaire demandant sa démission en juillet 2013.
Hosni Mubarack est entré dans la salle d’audience accompagné de ses deux fils, tandis que Mohamed Morsi était sur le banc des accusés avec des membres de l’organisation des Frères musulmans.
La Justice lui reproche d’avoir orchestré une évasion de plusieurs membres de l’organisation islamiste pendant les soulèvements du printemps arabe de 2011.
Mubarak a déclaré à la cour qu’il avait reçu des informations selon lesquelles des centaines de militants des frères musulmans seraient entrés en Égypte par des tunnels en provenance de Gaza afin de créer le chaos.
Hosni Mubarack est entré dans la salle d’audience accompagné de ses deux fils, tandis que Mohamed Morsi était sur le banc des accusés avec des membres de l’organisation des Frères musulmans.
La Justice lui reproche d’avoir orchestré une évasion de plusieurs membres de l’organisation islamiste pendant les soulèvements du printemps arabe de 2011.
Mubarak a déclaré à la cour qu’il avait reçu des informations selon lesquelles des centaines de militants des frères musulmans seraient entrés en Égypte par des tunnels en provenance de Gaza afin de créer le chaos.
Au cours de l’audience, l’ex président, déchu en 2011 a refusé de donner plus de détails sur cette opération, évoquant la « sensibilité » de certaines informations liées notamment aux Frères musulmans et aux tunnels reliant le Nord-Sinaï à Gaza, qui auraient permis l’infiltration des membres du Hamas et du Hezbollah.
« Je vais parler de choses sensibles qui n’ont jamais été évoquées auparavant », a insisté hosni Moubarak lors de l’audience.
Il a précisé vouloir se protéger de toute « violation » du droit qui lui interdit,de livrer certaines informations dont il avait connaissance en tant que président.
Son avocat a déposé une demande auprès de la présidence égyptienne pour obtenir l’autorisation de révéler ces informations.