Selon le Syndicat national des journalistes tunisiens SNJT, l’acte du journaliste reporter d’images visait à protester contre « des conditions sociales difficiles, un horizon fermé et le manque d’espoir » qui frappent la province de Kasserine.
Ce drame a suscité la colère des habitants de cette ville défavorisée.
Des dizaines d’entre eux ont brûlé des pneus et bloqué la rue principale du centre-ville, pour exprimer leur colère.
Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des dizaines de manifestants devant le siège du gouvernorat de Kasserine où avait été déployé un important dispositif de sécurité.
Selon un porte-parole du ministère de l’Intérieur, au moins six membres des forces de sécurité ont été légèrement blessés lors des affrontements et neuf personnes arrêtées lundi soir, rapporte l’AFP.
Kasserine est l’une des premières villes où avaient éclaté en décembre 2010 les manifestations provoquées par l’immolation par le feu d’un jeune vendeur ambulant de Sidi Bouzid.
Le mouvement s’était ensuite propagée à travers tout le pays, et avaient conduit au renversement du régime de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011.
BBC