Ce vendredi 12 octobre 2018, Louise Mushikiwabo a été désignée par consensus secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), en lieu et place de l’ancienne gouverneure générale du Canada, qui n’aura fait qu’un mandat de quatre ans.
Selon toute vraisemblance, à l’issue d’un huis clos des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OIF, réunis en Arménie, il se confirmera définitivement ce que la Rwandaise Louise Mushikiwabo a été consacrée nouvelle « reine » de la Francophonie, malgré les protestations de plusieurs ONG de défense des droits de l’homme, mais aussi, entre autres, de quatre anciens ministres français.
Jeudi, certes, la secrétaire générale sortante a réussi à « gripper » une machine qui était trop bien huilée à ses yeux dans son discours. Une seule phrase a suffi : « Sommes-nous prêts », a-t-elle demandé à la tribune, à accepter que la démocratie et les libertés soient « vidés de leur sens » au nom de « la realpolitik » et des « petits arrangements » entre Etats.
A S