Mohamed Ag Almouner, un responsable jihadiste a été tué lors d’une frappe française au Mali.
L’un des leaders du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) ainsi que deux civils ont été tués dans une opération de l’armée française dimanche dans la région de Ménaka.
« Les commandos déployés (au sol après une frappe aérienne) ont constaté la mort de Mohamed Ag Almouner et d’un membre de sa garde rapprochée », selon un communiqué.
Le groupe EIGS, basé à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, est dirigé par Adnane Abou Walid Sahraoui, un transfuge d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a aussi codirigé le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), un groupe islamiste malien.
Si la frappe de l’armée française a permis de neutraliser le chef de l’EIGS et blessé un autre membre de son groupe, elle a occasionnée des dégâts collatéraux.
Deux civils dont une femme et un adolescent ont également été tués ainsi que deux autres civils précise l’état-major français.
L’état-major a exprimé ses « regrets » et présenté ses condoléances aux familles et aux proches des deux victimes.
Les blessés ont été pris en charge par les équipes médicales de l’armée française déployées sur place.
L’opération, déclenchée dans la nuit, a consisté en une frappe aérienne par deux avions Mirage 2000 sur la position du groupe terroriste, suivie d’une action au sol pour saisir la position.
L’état-major a annoncé qu’une investigation était en cours « pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe ».