La commission a rejeté la candidature de M. Bemba, adversaire du président congolais Joseph Kabila, en raison de sa «condamnation par la Cour pénale internationale» en mars 2018 à un an de prison et 300.000 euros d’amende dans une affaire annexe de subornation de témoins.
Jean-Pierre Bemba avait fait un retour triomphal à Kinshasa le 1er août après son acquittement en appel par la CPI de sa condamnation pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Juste avant l’annonce de la commission électorale, l’ensemble de l’opposition au président Joseph Kabila avait lancé un appel à la «mobilisation générale» en accusant «le pouvoir en place» de vouloir «exclure» plusieurs de ses candidats.
«L’opposition politique» exige «que monsieur Kabila et sa famille politique libèrent le processus électoral, en arrêtant de donner des injonctions à la commission électorale», lit-on dans ce communiqué signé par M. Bemba, l’opposant en exil Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi. Au total, la commission électorale a écarté six candidats sur les 25 qui avaient déposé leur dossier à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre.