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Ladite découverte macabre a eu lieu dans la matinée du samedi 28 juillet 2018, aux environs de 9h passée, par des jeunes en quête des petites pierres drainées par le courant d’eau dans le bas-fond qu’ils ramassent pour être revendues pour la construction.
Ledit bas-fond sert de limite entre le quartier de Lansanayah et celui de Dabompa, relevant tous les deux de la commune de Matoto.
La victime portait un pantalon treillis militaire, portant une seule chaussure militaire également, le deuxième pied a perdu ses orteils, il avait la torse nue, n’ayant même pas de gilet.
Apparemment il doit être dans lintervalle dâge : 35 à 45 ans. De lavis des observateurs qui étaient présents, la victime aurait succombé ailleurs et jeter dans le bas-fond.
« Personne ne connait ce dernier ici, il nhabite pas par-là », déclare un jeune observateur. « Avec les fortes pluies d’hier nuit, cest le courant deau qui la emporté jusque-là. Regarder seulement comment l’eau est venue le placer, neut été le mur-là, cest à la mer quil allait finir», ajoute un autre.
Il convient de rappeler que la victime a été retenue par le mur quun citoyen est en train de construire au cœur dudit bas-fond. Aussitôt informer les agents du commissariat central de police de Dabompa est venu faire le constat et transporté le corps à la morgue pour besoin surement de lenquête ou de linhumation.
Comme en pareille situation, des supputations ne manquent pas. Chacun va de son point de vue : «Visiblement, cest comme si, il aurait été agressé, il faut voir son pied, où se trouve sa chemise treillis, sil a été surpris par le courant deau, on allait le retrouver avec sa chemise ici.
Pourquoi une partie de son pied est coupé », sest interrogé un sexagénaire.
A souligner que le corps n’était pas encore en état de décomposition et le visage facilement reconnaissable.
Richard TAMONE
