À l’occasion de la session du projet au tour du budget 2019 2021 à l’assemblée nation, le fondateur d’université Koffi Annan de Guinée Dr Ousmane Kaba a qualifié les résultats des examens nationaux de catastrophiques.
Selon lui, il y a 4 ans on avait 30.000 admis aux BAC et on se retrouve aujourd’hui à 20.000 admis, la population guinéenne ne fait qu’augmentée, le nombre d’élève aussi augmente.
« Donc il y a déjà un problème, c’est n’est pas cohérent dans une nation que le nombre d’admis baise que le nombre des élèves augmente. Cela nous interroge sur la qualité de l’éducation guinéenne, si on dit que ce parce que les élèves n’ont pas le nouveau, cela veut dire que notre système lui-même est en faillite ».
« Evidement il y a eu des supputations, beaucoup de gens ont pensé que c’est une lutte acharnée contre les universités privées, l’État a dû resserrer le nombre de bacheliers pour que ça soit cohérent la capacité uniquement des universités publiques, qui doivent être capable d’absorber sans que les universités privées ne reçoivent des étudiants. Un pays dont la population estudiantine augmente, la population des élèves augmente ce qu’il ne peut pas se permettre d’avoir le nombre de bacheliers qui baisse » explique-t-il Dr Kaba.
Poursuivant, Dr Ousmane Kaba a fait savoir que c’est le niveau des élèves qui est bas, il faut travailler en amont pour relever les niveaux de nos élèves.
« C’est facile à dire mais c’est extrêmement difficile à le faire. Vous savez que l’éducation c’est un long processus qui va du primaire jusqu’à l’université ou la formation professionnelle, donc il faut voir l’ensemble des cycles des élèves, voir les formateurs est ce qu’ils ont les bons niveaux, est ce que l’école est financée ? »
« Nous savons très bien que l’éducation en Guinée est sous financer par rapport aux autres pays africains, qui dépensent plus du tiers de leur budget. Alors qu’en Guinée, c’est moins de 15% .Donc nous dépensions beaucoup moins que les autres pays africains pour l’éducation de nos enfants.
C’est n’est pas le discours c’est le chiffre qu’on regarde, combien d’argent que nous dépensons pour l’éducation, de nos enfants, il se trouve que la Guinée dépense le moins d’argent pour l’éducation par rapport aux autres pays africains ».
Pour finir, il a souligné qu’il faut revoir la qualité de ce qui est donné et également il faut promouvoir le secteur privé dans le domaine de l’éducation (les écoles privées universités privées) qui donne toujours des meilleurs cours aux enfants dans le monde entier.
Ibra Camara