La situation politique actuelle de notre pays, comparable à un jeu, avec des enjeux et des perspectives des changements de camps perpétuels. Nos dirigeants et opposants tentent tant bien que mal, de nous diriger, soit par : la force des arguments ou les arguments de la force.
Par preuve : Ceux qui ont auparavant accepté le mensonge des autres, nous mentent aujourd’hui. Ceux qui gazaient les opposants d’hier, sont gazés aujourd’hui. De la peur en passant par la prison ou l’exile, toutes ces démarches machiavéliques sont nullement pas dans l’ordre de la bonne Gouvernance.
La classe politique, majoritairement contestée, le Peuple a besoin de changer de dirigeants et d’élites. Car, les différentes gestions qui se sont succédées n’ont pas changé grandes choses sur la vie des Guinéens.
Près de Soixante ans d’indépendance, nous manquons de tout : l’autosuffisance alimentaire, l’éducation, la santé et même la gratuité de la césarienne, l’eau et l’électricité, les infrastructures de bases et de qualités, le chômage institutionnalisé et la pauvreté gangrénée.
En lieux et places de tous ces maux, ils utilisent des mots pour nous diviser afin de continuer à nous gouverner.
Justement sur cet élan, voici dans deux ans, ce qui risque d’arriver en Guinée : Le nouveau Premier Ministre, Docteur Ibrahima Kassory Fofana, l’homme qui risque aussi de perdre son pari, en fondant son parti politique le (GPT) dans la marée jaune du (RPG-AEC), pour son nouveau Poste de Chef de Gouvernement, espérant travailler dans le but de se retrouver plus tard à Sekhoutoureya, sera doublement trahit par l’actuel locataire de la Première maison du pays.
Don Kass, étant le cerveau de la Gouvernance Condé et une partie de celle Conté, le Président de la République, l’a d’abord obligé de faire capituler sa Machine Politique, pour le nommer Premier Ministre, jusqu’aux législatives prochaines afin de continuer à user de sa stratégie électorale du pure clientélisme pour remporter la majorité des sièges parlementaires, puis l’emmener en mission à la tête du perchoir afin de tenter de modifier de la Constitution.
Le Gouvernement actuel purement politique, de par sa composition, n’a pour mission que de permettre à Alpha Condé, d’obtenir un troisième mandat, alors, chaque ministre doit forcément faire fléchir toute sa localité sur ce plan anticonstitutionnel pour sa survie dans la prochaine Équipe Gouvernementale.
Ainsi, les vraies préoccupations des Populations, jetées aux oubliettes des promesses, Kassory Fofana, pourra tenter pour sa propre survie politique à déverrouiller le nombre et la durée du mandat présidentiel au profit du tout puissant Professeur-Président, espérant lui laisser finir ses fameux << Gigantesques Chantiers ! >> Puis prendre sa place en sa qualité de dauphin constitutionnel.
Mais, ignorant la présence de l’actuel ministre d’État chargé des affaires Présidentielles et ministre de la Défense nationale : Dr Mohamed Diané. Le parti au pouvoir, tentera tout pour écarter l’actuel Premier Ministre sur la chemin de la Présidence, bien-sûr sous les manœuvres dilatoires de l’actuel Président de la République.
Qui, au cas où il sera dans des problèmes sanitaires, va choisir son binôme Mohamed Diané à la place de Kassory Fofana.
Par contre, Alpha Condé doit savoir, pour rentrer positivement dans l’histoire, il doit relever les défis économiques comme un Barack Obama l’avait fait durant sa mandature aux USA, et éviter de parjurer comme son idole Nelson Mandela, qui n’a d’ailleurs fait qu’un seul mandat, et plusieurs années après sa mort, il est toujours adulé.
Ousmane Keita,
Analyste politique et citoyen de la république