Construit sous le régime du feu général Lansana Conte par son ministre des travaux publics actuel Chef de fil de l’opposition. Le pont sur le fleuve Fatala sert de passage des engins roulants en partance pour la préfecture de Boffa, Boké et environnants.
Depuis quelque temps, sa dégradation avance à grand pat. Du coût, il devient un lieu des dérapages, des pannes et des risques d’accident.
Ce samedi 9 juin, notre reporter a rencontré un représentant du syndicat des transporteurs de Boffa qui préfère garder l’anonymat, qui selon lui la partie gâtée du pont Fatala est un lieu de risque d’accident mortel qui devient inquiétant pour les usagers.
« Nous sommes inquiets à cause de ce grand trou qui se trouve au niveau de la rentrée du pont. Cette partie est complètement endommagée et elle se trouve au niveau d’un virage. En tant que représentant du syndicat des transporteurs, on a mené certaines démarches et nous avons sillonné au niveau de la préfecture et de la direction préfectorale des travaux publics de Boffa « TP » qui n’a pas aussi des moyens. Dans ce pont, c’est une pièce qui coûte très chère à plus de six milliards de francs guinéens qui est endommagée. » « Cette pièce constitue un appareil respiratoire du pont. C’est pourquoi il y a les dérapages. Les chauffeurs perdent leurs pneus. Si l’État ne vient pas au secours pour sauver les populations ça ne serait pas bon » explique-t-il.
Pour Ibrahima Sory Sylla le chauffeur entre Conakry Boffa, le gouvernement doit vite réagir sinon les usagers courts des risques.
« Pour la réparation de la partie creusée, moi je pense qu’il est grand temps que l’État et son ministère de TP s’impliquent pour soulager les usagers. Si ce n’est pas nos pneus, c’est les petites pannes. On souffre vraiment ».
À signaler que le pont sur le fleuve Fatala n’est pas le seul à s’enfoncer dans la dégradation dans le pays. Il est donc nécessaire que les autorités se lèvent pour éviter le pire un jour.
Ibra Camara