Les responsables de la direction Générale de l’Agence Nationale de la Sécurité sanitaire ont annoncé mardi 6 février 2018 au cours d’une conférence de presse que toutes les femmes victimes de N’na Fanta donneuse de fausses grossesses seront soumissent à des examens pendant 7 jours dans trois structures sanitaires différentes (Matam, Ratoma, et le centre Bernard Kouchner à Kaloum.
Selon le chef de service de santé au secrétariat à la présidence de la lutte antidrogue et du grand banditisme, Mamadouba Fougué Camara, aujourd’hui, nous avons enregistré 514 femmes victimes de N’na Fanta Camara, elles disposent une prise en charge par rapport à l’évaluation de leur état de santé dans les différentes structures sanitaires. Chacune d’elles disposent également un ticket qui leur permet d’accéder aux examens.
Dans son côté, le Directeur Général de l’agence nationale de la sécurité sanitaire Dr Sakoba Keita est revenu sur les mesures prises pour le traitement de ces femmes.
« Quand on a été saisi par le ministère de la santé, de cette situation, on a convoqué une réunion d’urgence afin d’examiner un certain nombre d’aspects sanitaire qu’on pouvait prendre, c’est dans ce cadre qu’on n’a mis une organisation en place pour que nous puisons évaluer l’état de santé de nos sœurs et essaye de voir quelle sont les maladies détectées. Donc aujourd’hui, nous avons choisi six de nos structures sanitaires dans les différentes communes de Conakry afin de pouvoir les consulter par des médecins qualifiés ». Précise Dr Sakoba Keita