Les travaux de l’atelier d’échange entre plan international Guinée et les medias ont Ouvert lundi 29 janvier 2018 dans la préfecture de Coyah sur les droits des enfants et des filles.
Cette rencontre de quatre jours permettra aux hommes de medias d’avoir une maîtrise sur le traitement des informations lié au mode de vie des enfants et des filles.
Dans sa présentation, le conseiller en protection à plan international Guinée, Moussa Milimono, a fait savoir que la République de Guinée s’est très tôt engagée à intégrer au cœur de ses priorités de développement la problématique de l’enfance.
« malgré ses efforts, la question de Protection et Développement de l’Enfance est devenue de plus en plus préoccupante ces dix dernières années à cause de multiples problèmes qui entravent l’accomplissement des droits des enfants :(i) seulement 52,9% des enfants ont leurs besoins de base comblés, (ii) 2,650,317 enfants de moins de 18 ans soit 47,1% sont dans une situation de vulnérabilité résultant de privations associées à la pauvreté, (iii) un taux de prévalence de 96,9% pour les MGF / E (femmes de 15-49 ans) et de 94% pour les moins de 15-19 ans, 44% des femmes entre 20-24 ans ont donné naissance à l’âge de 18 ans, (iv) les mariage avant l’âge de 15 ans et 18 ans affectent respectivement 21,3% et 51,7% des femmes mariées âgées de 20-24 ans, (vi) 48% des enfants entre 5-14 ans sont impliqués dans une forme de travail des enfants et 52% d’entre eux ne sont pas scolarisés, (viii) 1 sur 2 enfants est sans certificat de naissance y compris 49.000 enfants orphelins du sida ».
De son côté, le responsable communication de Plan International Guinée, Samory Condé, souligne que son institution œuvre pour un monde juste qui fait progresser les droits des enfants et l’egalité pour les filles.
« Notre stratégie est de faire progresser les droits des enfants et l’égalité pour les filles au cours des cinq prochaines années (2017-2022). En Guinée, notre mission est d’assurer la protection et la participation des enfants, assurer l’éducation, la santé, eau, hygiène et l’assainissement aussi la sécurité économique des ménages ». Précise Samory Condé
Karifa Zoumanigui