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Depuis après la session pluvieuse au mois d’octobre dernier, les caniveaux de certains quartiers de la capitale guinéenne sont devenus des dépotoirs d’ordures, a constaté notre reporter.
Selon nos constats sur le terrain, certains citoyens ont du mal à vivre dans leur demeure à cause des ordures qui stagnent dans les caniveaux tout en dégageant une odeur irrespirable.
Dans certains quartiers de Conakry, les ordures dont éparpillés sur le long des routes et rendent parfois difficile le passage des piétons.
Des montagnes d’ordures sont regroupées de part et d’autre dans les marchés ou des carrefours. Voilà ce que présente l’image de la capitale guinéenne, une ville qui abrite actuellement l’édition Conakry capitale mondiale du livre je qu’au mois d’avril 2018.
Pour Hadja M’Mah Soumah, femme ménagère, l’équipe qui est chargée de ramasser les ordures dans leur quartier ne vient plus, elle son obligée de bruler les ordures, parfois, certains voisins amènent les leurs dans les caniveaux pour jeter.
Le slogan » Conakry ville propre » qu’on entend souvent parler, notamment par des responsables qu’on ne dit pas leurs noms, semble aujourd’hui être dans les oubliettes, à la différence d’autres capitales des pays africains.
Contrairement aux autres capitales de la sous-région, la ville de Conakry est l’une des capitales la plus insalubre, chose qui ne fait ni chaud ni froid aux autorités guinéennes.
Affaire à suivre
Ibrahima Sory Camara
