Un citoyen résidant au quartier Gbessia port 2 du nom d’Alpha Camara fils d’un imam a été surpris le 11 mai 2006 en plein ébat sexuel avec son ami Koffi d’origine togolaise dans une chambre qui est de nos jours, porté disparus, où il a été maltraité puis expulsé par les jeunes et membres de sa famille pour son comportement.
Selon les informations, Alpha Camara était membre d’un groupe d’homosexuel dans le quartier Gbessia port 2, et qu’il était détesté par tous les jeunes et vieux du quartier à cause de son appartenance sociale.
Ce jeune désespéré a trouvé un refuse au kilomètre 36 chez son ami congolais ou il ne connaît personne pour échapper au pire.
En octobre 2015, après l’interpellation de deux jeunes homosexuels à l’aéroport, sous l’influence des forces de l’ordre, une des victimes a cité le nom d’Alpha Camara comme membre de leur groupe.
Cependant, le jeune Alpha Camara diplômé en droit des affaires à l’université de Conakry était sous la protection de l’ONG Afrique ARC-EN-CIEL qui a pour but de défendre le droit des homosexuels en Guinée. Puis, en novembre 2015, le jeune Alpha a décidé de s’exiler à cause des menaces de mort par ses parents.
Dans son explication, Alpha Camara avait fait savoir qu’en 2006 il a été surpris dans une chambre avec son ami Koffi qui est porté disparu depuis cette date.
« J’ai été attaché et frappé comme un chien par mon père et mes frères Yacouba Camara, ensuite j’ai été expulsé de la famille. À cause de cette torture j’avais perdu mes deux membres inférieures » a-t-il expliqué à nos confrères
À signaler qu’Alpha Camara était recherché par une équipe de la gendarmerie de la place afin d’être puni pour ses actes
D’après une source, en décembre 2015, Alpha Camara aurait finalement opté pour la migration vers l’Europe afin de sauver sa peau pour toute tentative d’assassinat.
Pour rappel, en 1996, Alpha Camara dans enfance a été surpris dans une chambre au domicile de leurs voisins en train de faire le rapport sexuel avec son ami. Très en colère, les parents du jeune Alpha ont versé la soude caustique sur mon bras gauche pour lui corriger, une situation qui avait failli provoquer le divorce entre son père et sa mère.
À noter que l’article 325 du Code pénal guinéen condamne tout acte d’homosexuel sur son territoire national.
Karifa Zoumanigui